1961 Les planches à roulettes mais plutôt à roues de poussettes. Le virus infuse:
en résumé, il faut une planche, quelques clous, 4 roues de poussette avec les essieux et 2 ceintures.
Faut compter une bonne après midi et avoir des pinces, marteau, perceuse et quelques morceaux de bois.
Une fois monté faut aussi monter la côte et après reste plus qu'à faire du Slalom comme sur le bandeau
de photos en haut de la page.
Deuxième période: comme ça n'était pas pratique à conduire j'ai vite mis un volant, le fonctionnement
était simplissime, il y avait 2 enroulements en opposition , un câble "de vélo" s'enroulait pendant que l'autre se déroulait
...facile, l'essieu directionnel étant fixé librement en son centre il pivotait car tiré par le câble qui s'enroulait.
Pour éviter 5 tours de volant style voiture américaine j'ai recouvert l'axe en bois par 10cm de bandes de caoutchouc
et là ça marchait "top!" du coup une deuxième "caisse à savon" copie conforme a été mise en chantier ce qui nous
permis à 3 de faire des courses ... courses de distance celui qui allait le plus loin avait gagné et c'était toujours
Jacques le gagnant, c'était tout de même rallant car le sien était plus sommaire mais avait les meilleures roues. On s'est bien amusé
même que pour rire on inversait les câbles, la direction réagissait à l'inverse ce qui nous emmenait après 3 mètres
dans le fossé et même en ayant connaissance de l'inversion; de toute façon s'était marrant mais on s'est pas fendu la "gueule" hi hi!
Mieux encore: la planche à roulette à moteur
Mes amis là ça devient sérieux, on franchit la dernière étape avant le kart, en résumé : je récupère un moteur 125cc chez
des amis de la famille, on le fixe avec Jacques sur le châssis en bois, une chaîne en direct sur un plateau
de vélo accroché au fil de fer sur la roue, un peu d'essence, carbu à fond, faut essayer avant de continuer, on pousse et
ça démarre mieux que prévu, heureusement Jacques pilote d'essais à pu enlever le fil de bougie avant que la vitesse
soit trop grande. De ses dire je me souviens que quand il a vu les roues avant s'affoler et vibrer il a préféré tout arrêter.
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Mon premier Kart
Notre voisin de Coupiac Jules Bertrand me voyant galérer avec ce tout en bois me prêta un gros kart à roues de vespa, son moteur était nase, calait et voulait
pas démarrer, normal le vilebrequin de ce moteur Villier était monté sur des bagues en bronze qui étaient desserties et donc laissaient rentrer l'air direct dans le carter
sans passer par le carbu.
La trouvaille miracle
Il me fallait un nouveau moteur et le même serait l'idéal, ça éviterait les problèmes de fixation et d'échappement. sur Montpellier j'ai prospecté tous les vieux garages
motos, enfin après 3 jeudis de recherche j'ai trouvé rue Lamartine un garagiste qui avait un moteur neuf sur une étagère, il était tout nu ( le moteur) exactement comme je voulais, pas de négociation,
le garagiste était tellement contant de me faire plaisir qu'il m'a dit 10F c'était le prix de 10 litres d'essence d'aujourd'hui ça ferait moins de 15 Euros.
Pour la suite l'opération de montage fut très facile, après ce moteur démarra au 1/4 de tour, il était très agréable on pouvait tourner sans caler autour du gros micocoulier
d'Aimé Causse, ma piste c'était tous les chemins de vignes, je l'utilisais un peu comme un Quad, il a dû se passer un été avant d'accéder à la vrai piste.
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Piste à moi j'arrive !
La piste était vide, il faisait beau et je me languissais de faire quelques tours, tout c'est bien passé mais la puissance manquait un peu et les pneus s'usaient vites.
.... maintenant je prends une licence B et la suite se trouve à l'onglet "Ganges"
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La Quadrilette Peugeot de 1924
Je suis obligé d'en parler car elle m'a trop plu, on est en 1963, avec mes 16ans je m'intéressais aussi aux automobiles,
et papa m'apprend à conduire ça 4L. En discutant avec Aimé j'ai appris par hasard qu'une vieille voiture dormait
dans une grange. Avec ma mob je me suis rendu chez cette personne bien âgée et qui a bien voulu me la vendre pour 100F.
S'en suivi un gonflage des 4 pneus, heureusement elle était sur cale donc avec des pneus et roues en état.
Pour le remorquage on avait prévu une simple corde, mon père était au volant de la 4L et René Glaize au
volant de la Peugeot.
Heureusement que les freins n'étaient pas hydrauliques, ils marchaient mais seules les roues arrières
étaient munies de tambours, donc le blocage arrière se faisait ce qui ralentissait le véhicule, un peu "casse gueule"
quand même, rien à voir avec le freinage de la 4L et encore moins avec une voiture d'aujourd'hui, en plus la pédale
de frein était à droite et au premier essais René a dit "aie! il n'y a pas de frein" bon une fois initié, ses pieds
enregistrèrent les nouvelles règles. René a pu suivre et le retour juste de 5km s'est bien passé. Un vrai régal
cette voiture, démarrage facile à la manivelle et pas d'entretien, pour éviter qu'elle s'abime notre autre voisin Risser nous
proposa son garage libre en dessous de chez nous. Pour la décrire mécaniquement la quadrilette 1924 a 3 vitesses non
synchronisées, vitesse maximum 60km/h pas de différentiel ce qui fait qu'on se mettait souvent sur 2 roues.
Pneus à talon introuvables en France, démarrage uniquement à la manivelle ou à la poussette, circuit d'eau à thermosiphon,
2 places uniquement sans reglage, allumage par magnéto.
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Fin de la période Quadrilette Après avoir parcouru plus que de raison
tous les chemins vicinaux du village pas sans risque d'accident ou d'arrêt par la
gendarmerie et comme le permis VL était là, j'ai demandé un tarif pour assurer cette grand-mère,
ce fut un niet systématique car les roues avant n'étaient pas freinées. Je me suis
résolu à la revendre ou à faire du troc, Peugeot me proposait en échange une 403,
pour moi c'était trop gourmand en carburant, après c'est le ferrailleur de saint Bauzille
qui m'a proposé 2000F pour la garder en collection, illico je l'ai vendue pour acheter
une 2cv de 7ans à 1800F.
Un amour de 2cv Rustique et attachante mais pas si solide qu'on le dit ... enfin je ne me plaindrai pas trop car
elle garde toujours l'adhérence à la route, en 3 ans je n'ai pas eu d'accident, c'est
vrai que mon frère a mis sa jumelle à la casse en moins de 6 mois.
Pour le plaisir voici les pannes de ma Deuch: 1) radiateur d'huile qui fuit grave, 2) freins arrières HS 3) embrayage plein d'huile à changer
4)un cardan tous les 5000km, 5)un demi arbre qui casse au démarrage, 6) 1 roue avant qui se barre avec le plateau de fixation
7) plateau d'embrayage qui s'est dévissé 8) tambour de frein qui s'est aussi dévissé en roulant,
9) ressort de suspension arrière cassé et qui passe au travers du tube protecteur,
s'ensuit que la roue touche le réservoir et l'explose. 10) problèmes de dynamo récurrents, plus de phares batterie vide
11) En dévissant la bougie le filetage de la culasse est parti ce qui nécessita le changement de celle ci 12) échange
des pistons pour diminuer la conso d'huile, après je sais plus, si quand même un silentblocs moteurs qui m'a détruit le collecteur d'air.
13) encore un ennui, c'est le pot d'échappement qui se dévissait sans cesse. Marrant aussi dans une descente après 2
rebonds le carter toucha le sol et instantanément les 2 portes se sont ouvertes. j'en oubliais les essuies glaces qui se coincent à
80km/h et qui évidemment cassent le câble, tout comme les manchons de chauffage qui veulent jamais tenir un peu comme les vitres avant.
Elle a quand même fière allure dans la descente de Brissac le haut.
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Enfin je passe devant la famille, Maman et papa Berger, et au centre Maria Prunier ma grand-mère adorée.
pour la suite logique c'est l'onglet Ganges bonne suite
Au centre mon premier Kart Bengali presque tout neuf et avec pour une fois de bons freins, il a fallu refaire le moteur Comet de 1955 et de 98CC.
Réalésage du cylindre et bielle et piston neufs, le tout monté avec Guy, il poussait bien en sortie de virage et on sentait déjà de la bonne volonté pou 8cv environ
de puissance, le MC10 ensuite était moins nerveux mais montait plus dans les tours. J'ai fait mon apprentissage sur ce châssis mais pas de course avec.
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